L'Irak, pays aussi blessé que divisé, tente de panser ses plaies. Car l'histoire récente du pays a marqué sa population au fer rouge: de la terrible guerre contre l'Iran tout au long de la décennie 1980 à la main de fer de Saddam Hussein sont venues s'ajouter les conséquences de l'invasion américaine de 2003. Une guerre civile d'ampleur, puis la prise de contrôle d'une partie du pays par l'organisation État islamique. Tour photographique d'un pays meurtri mais toujours debout.

Tombée de la nuit sur Firdos square. En 2002, une statue de Saddam Hussein de 12 mètres de hauteur était érigée ; elle sera renversée par des Irakiens et des Marines américaines en avril 2003. Bagdad, 2022.

Kirkouk, ville multiethnique et véritable noeud pétrolier au centre de l'Irak, est âprement disputé entre le gouvernement fédéral d'Irak ainsi que les autorités de la région autonome du Kurdistan.

Une famille originaire de Bassora (sud de l'Irak) déjeune dans un lieu saint de la ville de Najaf, située à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad.

Chaque soir, à la tombée de la nuit, des centaines de Kurdes se rassemblent dans le centre-ville, au pied de la Citadelle.

Deux silhouettes dans un quartier à majorité chiite de la capitale irakienne, Bagdad.

Un jeune garçon dans la vieille ville de Mossoul, en 2021. Reprise quelques temps plus tôt par la coalition des mains de l'organisation État islamique, Mossoul est encore en partie détruite.

Un village dans la région de Salaheddine. À majorité sunnite, pauvre et discriminée, elle est le théâtre d'une résurgence de l'EI.

Nour, 28 ans, observe le Tigre depuis un toit de la capitale, Bagdad.

Deux combattantes kurdes originaire d'Iran dans les montagnes frontalières entre l'Irak et l'Iran.

Le parc Abu-Nawas, à Bagdad, embrasse les rives du Tigre. C'est un point de fraicheur très apprécié des Bagdadis en fin de journée.

Toute l’année, la ville de Nadjaf, au sud de l’Irak, attire des millions de pèlerins venus se recueillir sur le tombeau de l’imam Ali, cousin et gendre de Mahomet.

Entre octobre 2016 et juillet 2017, Mossoul a été le théâtre de violents combats. L’utilisation intensive d’armes explosives – bombardements, pose de mines artisanales – a anéanti la partie Ouest de la ville.

Le camp de Hassan-Sham, situé dans la pleine de Ninive, accueille des milliers de personnes accusées d'avoir fait partie de l'organisation État islamique. Beaucoup de veuves de combattants se trouvent ici.

Le sanctuaire al-Khadimiya, à Bagdad, est un lieu de pélerinage important pour les chiites du pays. Les alentours du lieu ont été la cible d'attentats à plusieurs reprises.

Des membres des forces de la quatrième division de l'armée irakienne chassent des membres du groupe Etat islamique, dans le centre de l'Irak.

Le frère et la mère d'un combattant des milices chiites Hachd el-Chaabi se recueille devant sa tombe, à Najaf.

Des membres d'une tribu arabe sunnite devant la citadelle d'Erbil, au Kurdistan irakien.

Le café Shabandar, dans le quartier Mutanabi de Bagdad, est un des plus vieux salon de thé de la capitale.

Des religieuses chiites dans un mausolée de la capitale irakienne, Bagdad.

La ville sainte de Najaf, ostracisée sous Saddam Hussein, est connue pour avoir été le point de départ de l’insurrection contre l’invasion américaine, en 2004.

Mossoul ouest, ancienne capitale de l'organisation État islamique, est encore en ruines.

Des soldats de la quatrième division de l'armée irakienne recherchent des djihadistes dans la région de Tikrit.

L'hôtel Palestine, à Bagdad, fait partie du patrimoine de la ville. Il accueillait pendant l'invasion américaine de 2004, une partie de la presse étrangère et sera visé par un tir d'obus américain.

Autrefois point de tension, ce pont de Bagdad relie un quartier à majorité chiite et un autre à majorité sunnite.

Le cimetière de Wadi al-Slam, près de la ville sainte chiite de Najaf, s‘étend sur 1 500 hectares et comprend plus de cinq millions de tombes, ce qui en fait la plus grande nécropole du monde.

Un couple mixte à Bagdad: elle est chiite, lui sunnite. Un véritable défi aussi pour ces jeunes auprès de leurs familles respectives.

La place Ferdos à Bagdad ; en fond un immense panneau avec des religieux chiites.

Détruite en 2017 lors de la bataille finale de Mossoul, la mosquée al-Nouri, d'où le calife autoproclamé de l'État islamique Abou Bakr al-Baghdadi avait fait sa première apparition publique en 2014, est en train d'être reconstruite par l'UNESCO.